dimanche 21 octobre 2012

SHARK ISLAND !INFO

Statut De Océan Prévention Réunion (OPR) ATTAQUES DE REQUINS, PROTECTION DES OCÉANS ET STRATÉGIES PÉTROLIÈRES Quelques lectures sur le web, en anglais pour la plupart, mettent en avant le lien entre réserves marines ou aires marines protégées avec les compagnies pétrolières. Ainsi, on peut trouver des informations nous expliquant que les recherches pétrolières offshore sont devenues de véritables enjeux stratégiques et économiques et certaines régions du globe sont fortement convoitées pour de futures explorations et forages. Les réserves marines, censées protéger les écosystèmes, sont pourtant des zones où la recherche et l'exploitation pétrolières vont bon train. Quelques organisations pour la protection des océans seraient aussi en lien avec des groupes pétroliers, dont le groupe PEW, du nom de son fondateur Joseph PEW, dirigeant du groupe pétrolier Sunoco. traduction réalisée par Patricia (merci à elle) d'un article partagé tantôt ( http://www.hesawyer.com/shark-attack.html ) La lecture en est pas forcement aisée, mais très intéressante dans le sens ou on nous donne une version de "spécialistes" qui entretiennent depuis longtemps le statut quo : G Burgess et Christoper NEFF. Nous avons pu constater comment ce dernier, présent sous nos yeux ébahis au séminaire Biotope, à réussi à "nous" faire avaler que le problème des requins n'étaient finalement qu'un problème d'éducation, pour nous petits sauvages...au secours... SHARK ATTACK - A POLICY OF TRUTH ? (Attaque de requin, une politique de vérité ?) document de H E SAWYER, "plongeur photographe londonien, auteur d'articles sur la plongée, est sans doute le plus explicite en la matière, faisant le lien direct entre attaques de requins, protection des océans et stratégies pétrolières. Il nous parle de Nicolas Virolle, Français de 36 ans, professeur d'anglais, en vacances aux Seychelles, qui est mort en vain lors d'une plongée en apnée à l'Anse Lazzio. Les autorités ont d'abord dit que c'était une hélice qui était la cause de son décès, mais il s'agissait réellement d'une attaque de requin, à moins de 30 mètres du bord. Il n'a pas eu de chance. Les conservationnistes vous diraient qu'il avait plus de chance de mourir frappé par la foudre ou par la chute d'une noix de coco. Et comme si cette triste épitaphe n'était pas assez mauvaise, ce qui suit est pire ! Car il semblerait que Nicolas Virolle soit mort en vain. CHRIS NEFF Howard Sawyer nous présente Chris Neff, actuellement étudiant à Sydney pour la préparation d'un doctorat sur la politique des requins. Ce spécialiste, consulté régulièrement sur les problématiques requins est un citoyen américain. Il a écrit une thèse sur la politique d'attaques de requins, comment elles sont perçues par les médias, l'opinion publique, les politiques et quels impacts il y a en retour sur la sécurité des plages et la protection des requins. Mr Sawyer compare la thèse de Chris Neff à Jaws, à la différence près, que le monde de Neff est bien réel. A propos de Jaws, son auteur, Peter Benchley, était aussi l'avocat des conservationnistes. Donc, Neff a étudié les attaques survenues en Nouvelle Galles du Sud en 1929, 1935 et 2009. En 1929, la responsabilité des attaques était directement attribuée aux baigneurs irresponsables. Les autorités préconisaient toutes sortes de conseils pour limiter les risques et aux élections suivantes, les partisans pour la culpabilité des baigneurs, avaient perdu leurs jobs. En 1935, le problème était d'encourager les gens à retourner à l'eau et calmer leurs peurs. Le public demandait des mesures de protection, les autorités ont installé des filets et n'ont pas attribué la responsabilité des attaques aux baigneurs. Dr. Victor Coppleson, conseiller de la Surf Lifesaving Association, pensait, à raison, que le public était induit en erreur à propos du fait que les requins n'attaquent pas l'Homme et écrivit un papier à ce sujet. Il était soutenu par l'avocat et le président de la Surf Lifesaving Association, Adrian Curlewis, qui croyait que les attaques de requins éloignaient les gens de la côte. Ensemble, ils démontrèrent que les attaques de requins avaient de mauvaises répercussions nationales sur le tourisme. Les politiques agirent et le problème fut résolu. En 2009, à la suite d'attaques de requins, il y avait un manque de confiance dans le programme gouvernemental pour la sécurité des plages. Alors, le gouvernement pour la première fois depuis 1971 critiqua les filets anti-requins ; pourtant le système avait fonctionné pendant 40 ans. Pour Neff, le manque de confiance du public n'était pas évident, puisqu'il y avait foule sur les plages, sans doute prête pour les photos et les vidéos à partager sur la toile. Ian MacDonald prétendit que les filets fonctionnaient et que si un requin s'approchait trop près des côtes, il serait capturé. Il avait la confiance du public. Au même moment, sans entrer en conflit avec le mouvement conservationniste, il leur octroya plus de responsabilité dans le contrôle des plages, pour la surveillance des filets afin de sauver les espèces protégées. Les déductions de Christopher Neff sont : "Si le public peut jouer un nouveau rôle en déterminant lui-même son niveau personnel de risque, alors un équilibre entre conservation et sécurité des plages devient plus probable." Donc, d'après les arguments des conservationnistes, ce serait à nous de modifier nos comportements, car le requin ne changera pas ses habitudes et en définitive ils tuent si peu de personnes, alors que nous tuons tant de requins. C'est comme si une parité devait s'établir entre nos deux espèces. Quel raisonnement tordu ! Et pour mesurer le risque personnel, encore faudrait-il être informé ! Ce n'était pas le cas aux Seychelles suite à l'attaque mortelle de Nicolas Virolle. Il n'y avait pas de drapeau sur la plage pour signaler le danger, une quinzaine de jours après, quand Ian Redmond s'est fait attaquer lors d'une plongée. Le spécialiste conclut qu'il y a un besoin de gérer les perceptions du public et de limiter les réactions exagérées du gouvernement, un panel de solutions destiné à changer nos habitudes plutôt qu'à exercer un contrôle sur les requins. Et dans ce changement de nos comportements, il est attendu que le littoral échappe à notre contrôle. Toujours d'après Chris Neff, les politiques ont mis en place des filets anti-requins, qui tuent des espèces en danger, pour calmer la peur des gens. Les tactiques utilisées par les politiques en résonance avec le public, sont mauvaises pour les requins Une des recommandations de Neff : la sélection d'entrepreneurs politiques habiles et expérimentés est essentielle ! Il serait très facile de conclure que tout ceci est placer le poisson avant l'homme. Mais, ce serait trop simpliste et assez faux, car dans une ancienne vie, Neff était un lobbyist. Il s'agit en fait d'un groupe de professionnels qualifiés avec un agenda, qui utilisent les requins pour influencer et contrôler l'opinion publique et les politiques, qui les représentent. GEORGE BURGESS Mr Burgess est le conservateur de l'ISAF, l'International Shark Attack File, le fichier international des attaques de requins, situé en Floride et exactement le genre "d'entrepreneur politique habile et expérimenté" que Christopher Neff décrit comme essentiel. Il n'est pas non plus favorable aux filets. Quand les medias veulent un expert en matière de phrases toutes faites sur les attaques de requins, George est incontestablement "le Papa". Mais, étant donné les affirmations de Christopher Neff et son groupe d'intérêts du nous voulons croire, en opposition au partisan du réellement connu, pouvons nous croire George Burgess ? Les conservationnistes le font, sa ligne de conduite devient la leur, mais ils ne sont pas ceux qui vont se faire mordre ou être endeuillés. George parle d'un mauvais concours de circonstances, qui fait qu'une attaque devienne apparemment inévitable et fait une liste des causes à partir des attaques passées, plutôt que de faire une recherche scientifique. Chaque élément déclencheur implique une contribution humaine et le requin est toujours considéré comme innocent. Notre plus récente implication, dans le sillage des 12 attaques mortelles non-provoquées enregistrées, serait le tourisme. "Nous avons essentiellement des attaques fatales dans des lieux reculés, où l'assistance médicale de qualité et en quantité n'est pas aisément accessible" dit George Burgess. Mais, sur les 12 attaques, seulement 2 étaient des touristes, Nicolas Virolle et Ian Redmond aux Seychelles. Un troisième, George Wainwright, un Texan ayant un visa de travail, a été tué lors d'une plongée sous-marine en Australie. Les 9 autres étaient des locaux. Si on ajoute les 2 attaques mortelles provoquées, 11 étaient locaux. Et dans tous les cas sauf un, un surfeur au Costa Rica, qui est décédé 5 jours plus tard, tous bénéficiaient d'assistance.Ian Redmond, en lune de miel aux Seychelles a été sorti de l'eau par un chirurgien. Kyle James Burden était à 45 mètres du bord en Australie de l'Ouest, quand il a été coupé en deux. Et les corps de Peter Clarkson (Australie) et Mathieu Schiller (Réunion) n'ont jamais été retrouvés. Les requins les ont pris. Et à lire les commentaires de l'ISAF, je suppose que les plages de Floride sont dotées des suréquipements médicaux dernier cri. Pensez donc à prendre une copie de votre assurance, quand vous nagez, au cas où ! Ils en auraient peut-être besoin avant de vous soigner. Et si vous avez la malchance d'être attaqué par un requin à 45 mètres du bord, dites-vous bien que le nageur le plus rapide du monde, Alain Bernard, mettrait plus de 20 secondes à vous atteindre, le temps que l'eau devienne toute rouge. Je garantis qu'il faudrait encore plus de temps pour le retour. Est-ce que les Seychelles font partie des endroits reculés ? Avec un aéroport international depui 1971, une fréquentation touristique de 175.000 personnes en 2010, toutes sortes d'installations de loisirs et de la plongée sous-marine avec "Whitetip Divers" à "Shark Rock" ! Bien que l'ISAF enregistre 1 attaque non fatale aux Seychelles avant celle de Nicolas Virolle, sa mort n'a pas alerté les autorités pour éviter celle de Ian Redmond 15 jours après. Et les Seychelles ont maintenant une fondation sur la recherche pour requins. Mais le consultant environnemental local, John Nevill m'a dit que les recherches sur les requins avaient commencé bien avant les évènements tragiques d'août 2011. John est spécialisé sur les réalités des requins, plutôt que sur des "mauvais concours de circonstances" et contrairement à George Burgess toujours content de répondre à mes questions. Il m'a dit que la pêche au filet est interdite, il n'y a que les palangres d'utilisées. Les populations de requins ont diminué au fil du temps, mais 2 tigres et 1 bouledogue ont été capturés lors d'une même pêche. Il est important de noter que George Burgess décrit les chasses aux requins en réponse aux pertes humaines comme malavisées, car : a) Il est peu probable que ce soit le requin l'unique responsable, b) les chances d'itentifier et de tuer un requin en particulier sont pratiquement nulles, c) c'est une perte de temps et d'argent que de satisfaire un désir de vengeance. Tout à fait vrai ! Cependant, ces chasses prouvent que les requins côtiers ne sont pas menacés, car nombreux sont ceux qui sont sédentarisés, comme aux Seychelles, étant établi qu'il y avait plus d'un mangeur d'hommes de localisé. Le nombre d'attaques (non-provoquées) enregistrées pour 2011, selon l'ISAF était de 75, en baisse par rapport à l'année précédente, qui était de 81. Malgré tout, le nombre d'attaques n'a cessé de croître chaque décennie, depuis 1900, lié au fait que nous passons plus de temps dans l'eau, car, "le nombre d'interactions requin-homme survenant en une année donnée (sic) est à mettre directement en corrélation avec le temps que les humains passent dans l'eau". Malgré tout, il est impossible d'extrapoler, sans savoir exactement le nombre de requins qui attaquent les humains en une année donnée (incalculable), et l'ISAF reconnait que toutes les attaques ne sont pas enregistrées, particulièrement dans les pays émergents. Ils comparent également la probabilité de mourir frappé par la foudre et celle de mourir d'une attaque de requins, sans faire de corrélation entre le temps que nous passons dans l'eau et celui que nous passons collectivement à la campagne. La foudre ne choisit pas de nous frapper, alors que le requin choisit de nous mordre. La même chose pour les noix de coco ! Elles ne choisissent pas de tomber sur la tête de quelqu'un ! Donc, le besoin d'apaiser nos peurs en nous ofrrant des comparaisons sans aucun sens est exactement celà : sans aucun sens ! Les requins ne sont pas des tueurs stupides, mais quelques espèces attaquent et mordent intentionnellement les humains. Parfois, nous en mourons ! Même l'ISAF ne recommande pas une réaction passive face à une attaque de requin. Ce n'est probablement pas une erreur d'identité de la part du requin, comme souvent avancé. Quelle chances avez-vous de ne pas perdre beaucoup de sang ou un membre ? Vous luttez potentiellement pour votre survie, en vous donnant les moyens de le faire. De façon inhabituelle, la Floride a échappé aux décès en 2011. Burgess attribue à la récession le fait que les gens soient moins allés dans l'eau. Il y avait effectivement moins de gens dans l'eau, pas à cause de la récession, mais à cause d'une énorme pollution, que Burgess aurait du voir depuis son bureau du Musée d'Histoire Naturelle de Floride. C'était tellement évident, qu'on la voyait depuis l'espace. Il s'agissait du Deepwater Horizon, la plus grande marée noire de l'Histoire, qui déversa l'équivalent de 5 millions de barils de pétrole brut, du 20 avril au 19 septembre 2010, dévastant les habitats marins, la pêche et le tourisme ! En juillet 2011, environ 800 km de côtes étaient encore contaminées, y compris la Floride, selon la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration. En octobre2011, ils indiquèrent que le taux de mortalité pour les dauphins et les baleines était toujours 2 fois plus élevé que la moyenne. Même si cela n'a rien à voir avec un seul requin, les gens ont été tenus à l'écart. Nous le savons, car BP (British Petroleum) a donné 25 millions de dollars à la Floride pour promouvoir les plages non polluées. La US Travel Association estimait un impact économique pour le tourisme sur 3 ans d'un excédent de 3 milliards de dollars. Le site de la catastrophe est au programme pour les visites touristiques de 2011/2012 avec ce slogan : " En avant pour 2011/2012, le défi sera de reconquérir les marchés perdus dans le partage d'un moment très difficile !" George Burgess ne dit pas un mot sur Deepwater Horizon. il est après tout "un entrepreneur politique habile et expérimenté" et n'est pas sans savoir que l'industrie pétrolière finance la protection des requins à travers des fondations caritatives. Dans la catégorie poids lourds, il y a PEW, fondée sur les bénéfices du groupe pétrolier Sunoco. Ils ne gagnent pas d'argent avec les requins, mais ils développent ainsi leurs portefeuilles immobiliers océaniques, à travers la création de sanctuaires de requins et d'aires marines protégées. Certaines aires ont la taille de l'Arabie Saoudite. Les ressources marines sont d'un grand intérêt pour ces fondations. Quelques 25% du pétrole et du gaz non-découverts sont dans les océans. Et c'est votre océan ! Les Nations Unies l'ont donné à toute l'humanité, et il n'y a aucune clause qui stipule qu'il doive être géré par des fondations caritatives de compagnies pétrolières. Par conséquent, je ne ferai pas confiance à George Burgess. Les 12 attaques mortelles de 2011 ont tout à voir avec des personnes qui étaient dans l'eau en présence de requins, mais rien à voir avec le fait qu'elles portaient des boucles d'oreilles ou pas. La protection des requins a été achetée, infiltrée et envahie par une cabale avec des porte-voix et un agenda qui n'a rien à voir avec la protection des requins, mais tout à voir avec l'acquisition de grandes parts de notre plus grande ressource naturelle. Ils utilisent simplement les requins comme des posters pour enfants afin d'influencer et contrôler le public et les politiques qui le représente. "Donner" et "Signer la pétition". On connaît. Et nagez à vos risques et périls ." Annuler

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