mercredi 17 octobre 2012

on nous prend vraiment pour des cruches les surfeurs

Océan Prévention Réunion (OPR) · 1 964 personnes aiment ça. il y a 16 heures · on nous prend vraiment pour des cruches en ce moment à la réunion... des requins signalés presque tout les jours et les pouvoirs publics qui se félicitent de ne pas avoir d'attaque à boucan et au roches (baignade interdite) et d'avoir réussi à mettre en place un chaine de secours prête pour ramasser les morceaux....pathétique... En attendant la prochaine attaque, un petit billet d’humeur de Hugues Savalli (que je me permet de publier, tu ne m'en voudras pas...) : "L’arnaque continue, J’ai assisté au seminaire « bio top » avec l’espoir et dans l’attente de mesures concrètes qui devaient nous être proposées pour nous prémunir du risque requins. Pardonnez moi l’expression, mais j’ai encore du mal à m’asseoir !!! Certains mots ou phrases irritant fortement madame la vis-présidente du conseil régional étaient interdits comme « Parc Marin, ferme aquacole, mais il était également proscrit et incorrect de parler des causes de la recrudescence des attaques, de la prolifération des requins, autres que la fatalité, ce n’était pas l’objet du séminaire nous a-t-on dit... Les requins bouledogue sont, si on en croit bio top et les spécialistes venus d’Australie et d’Afrique du sud, une fatalité à laquelle nous ne pourrons lutter qu’en sortant de l’eau grâce aux vigiles, et aux méthodes de surveillance des plages et des spots, qu’ils nous proposent à l’unisson. Ils disent n’avoir mis que deux jours à se rendre compte que la géomorphologie de la réunion, son relief, ses ravines, les rejets divers, sont autant de raisons qui viennent s’ajouter à la fatalité. J’ai donc posé la question sur les quarante années qui ont précédées les attaques, là ils ont répondus en coeur que nous avions eu de la chance. Bref, nous avons eu de la chance pendant quarante ans, et le cycle normal des attaques à commencé depuis deux ans. Les requins sont là c’est tout. Les mesures prises par la mairie de Saint Paul sont les meilleures, l’ird fait un travail admirable, il ne faut surtout pas prélever des requins, car ce n’est pas une mesure efficace, mais personne n’explique pourquoi prélever n’est pas efficace. Le spécialiste autoproclamé des attaques de requins de l’IRD confirme et là, on passe à autre chose. (Je serais curieux de savoir combien de foi ces spécialistes se sont trouvés en situation, et qu’est qui fait d’eux des spécialistes ? ) Ils ont alors sorti le catalogue des mesures (avant séminaire) « Les trois squales » plein d’innovations électroniques pour faire peur pour filmer, ou pour éloigner les requins, mais dont l’efficacité est systématiquement remise en cause par les présentateurs eux même, Il nous a été répété par cent fois, que le risque zéro n’existait pas. Mais vu les solutions proposées, je pense que l’incitation ou plus simplement la poursuite de la baignade ou des activités nautiques avec les mesures qu’ils préconisent, ça frise l’homicide, et nos spécialistes ont vraiment raison de se couvrir. Ils proposent ensuite d’autres mesures, qu’ils disent ne pas aimer comme les filets doublés de drumlines, avec pour commentaire mais là, c’est très cher. Il faut traduire par « même en rêve, ce n’est pas pour demain ». La pêche est pourtant le seul moyen qui ne coûtera rien et règlera vraiment le problème A Madagascar, Les pêcheurs ont prélevés des requins bouledogues, ces squales semaient la terreur, ils avaient dévoré quatre plongeurs, et mutilés quelques autres, venus remettre en état les installations portuaires sous marines de Tamatave. Ceux qui connaissent Madagascar savent qu’il existe une croyance bien encrée de la réincarnation en animaux familiers. Le respect du culte des morts est profondément présent dans la vie des Malgaches. Ils se sont excusé auprès de leur morts qui ont du chercher un autre support pour promener leurs âmes, et ils ont mangés les requins. Les eaux rouges chargées en latérite, de la côte Malgache rendent toute vigie-surveillance impossible, ils n’ont fait ni étude approfondie, ni marquage, ni colloque. Depuis dix ans aucune attaque n’est à déplorer, et les ancêtres n’ont manifesté aucune colère. Le requin bouledogue n’est rien d’autre qu’un poisson, A la réunion on lui fait un sanctuaire. Ce mot été prononcé maintes fois lors du séminaire. J’ai donc cherché la définition de « sanctuaire ». Sur le Larousse, il y est écrit « partie de l’église ou s’accomplissent les cérémonies liturgiques ». Je n’avais jamais remarqué jusqu‘à présent, à quel point ce mot était déplacé. C’est la vie des humains que nous cherchons à préserver pas celle de vulgaires poissons. . Nos deux spécialistes étaient biens briffés. Mr Neef nous a avoué le premier matin, qu’il n’était pas habilité à répondre aux questions sur les causes, mais juste sur les solutions. Quant à Mr Horeau quand il lui a été demandé comment il justifiait le passé sans attaques, pris en défaut, nous a répondu une larme à l’œil, que les vigies en Afrique du sud, ça donnait du travail aux pauvres et qu’il était venu pour nous aider. Comment peut on espérer apporter des solutions à des problèmes sans faire le diagramme des causes ? A la fin du séminaire, Il nous a été proposé un catalogue de mesures le même qu’au début. Ils n’ont pas même pris la précaution de changer quelques graphiques ou quelques phrases, ils nous ont présenté une deuxième fois leur salade, avec les mêmes commentaires les même graphiques, en disant qu’ils nous ont compris et que les mesures proposées tenaient compte de nos avis éclairés, tout ça en attendant les illustres élus, et les représentants des services de l’état, qui sans avoir assistés au séminaire sont venus conclure, avec la pommade et tous les ingrédients. Et bien, malgrés tout ça Madame la présidente J’abonde en partie dans votre sens « Le parc Marin » est une bonne chose. Ce n’est pas son existence que je remets en cause, c’est juste sa gestion qui m’interpelle… Et si Il n’y a pas énormément de poissons dans ce parc marin, c’est qu’il ne reste que ceux que les requins ne parviennent pas à attraper. J’ai entendu un scientifique lors de la première journée qui s’interrogeait sur le nombre important de grand queues et de la faible quantité de carangues. Il me parait évident en tant que pêcheur, que les grand queues (petits prédateurs) prolifèrent parce que, comme les autres espèces de mérous ils se protègent des attaques en se mettant à trou, les poissons plus petits font parti de leur nourriture, la survie des grands queues se fait au détriment des espèces ayant moins de défense. Les carangues sont des poissons de pleine eau ils se protègent moins bien des requins car en cas d’attaque ils fuient. Le problème avec les requins c’est que depuis l’arrêt de la pêche ils n’ont plus de prédateurs. Nous pouvons présumer, sans tenir compte de la reproduction ou des individus vivant dans la zone, depuis la création de la réserve que la population des requins bulldogs à augmenté d’au moins 1900 individus. Un par jour pendant cinq ans, tous ceux qui n’ont pas été pêchés et ou vendus depuis l’interdiction. C’est considérable ! Un requin de deux cent kg mange au moins 10 kg de poisson chaque jour, il faut donc pour nourrir ces 1900 requins 19 tonnes de poissons par jour ! Bien que nous puissions espérer qu’ils ne se nourrissent pas tous dans la réserve, Il est clair, que celle-ci même avec la meilleure régénération possible ne parviendra jamais à nourrir ces populations de requins. Mais elle en nourrie tout de même une partie d’ou le « il n’y en pas tant de poissons que çà dans la réserve » de Madame la présidente de la région. Avant la réserve, les requins se pêchaient à des endroits précis, les fosses comme on disait. Aujourd’hui vous pouvez couler votre ligne n’ importe où, vous êtes sûr d’avoir une touche de requin. Les pêcheurs à la palangrotte pêchent de moins en moins de poisson de fond sur les récifs du large et sur les secs par 55 à 100 mètres de fond et certains jours, ils ne remontent que les têtes Les requins sont partout et nombreux. Tous les animaux se nourrissent ou ils trouvent facilement de la nourriture et mieux que la réserve ils ne trouveront pas. Aucune concurrence, et aucun prédateur, le rêve pour un requin. La réserve n’y serait pour rien ? Prouvez- le donc !!! Elle est devenue le jouet de quelques uns, au détriment de l’avenir des autres et même de son propre avenir. La réserve est un aquarium géant les responsables de cette réserve devraient s’inspirer du mode de gestion de ce type d’installation. Mettez une requin bouldogue dans l’aquarium de Saint Gilles, il ne faudra sans doute pas longtemps pour vérifier mon analyse…. Hugues SAVALLI" 21J’aime · · Partager Patricia Frechin, Mentawai Surf Charter et 89 autres personnes aiment ça. Mylene Veminardi PUBLIE PUBLIE il y a 16 heures · J’aime · 3 Emmanuel Vial c'est exactement ce que je pensais, vous m'avez oté les mots de la bouche: "avoir réussi à mettre en place un chaine de secours prête pour ramasser les morceaux" Malheureusement les seules mesures que l'on a sont là pour nous aider après une attaque de requin. Au petit bonheur la chance pour la victime de survivre, alors que l'on vante la rapidité des secours et non pas la prévention de l'attaque. il y a 13 heures · J’aime · 1 Olivier Ld En général, dans n'importe quel domaine, on privilégie toujours le préventif au curatif (traiter les causes (cf.les attaques), plutôt que les conséquences (cf. les mutilations ou décès)) ... or à la Réunion, la préfecture semble convaincue du contraire...Voir plus il y a 6 heures · Modifié · J’aime · 7 Discussion instantanée (4) Public

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